2015 - 08 - 25 - Galice/Portugal - Troisième jour

7h00 le réveil sonne, quand je vous dis que ce n’est pas des vacances, et là premier constat, j’entends le crépitement de la pluie sur la toile de tente. Ça pue grave, remballer un campement sous la pluie ne donne jamais de bon résultat… au mieux le soir tu te retrouves avec un sol de tente mouillé, au pire, tout est pourri de A à Z…



Je commence à échafauder un plan d’action, mon genou m’empêche de ranger, plier en 4 dans la tente … va y’avoir du squattage de sanitaire et de la cafet du camping, je mets les affaires de moto au sec dans la cafet et range duvet/matelas bien au sec dans les sanitaires… je charge la tente et vais me prendre un café avant d’endosser l’équipement, ce matin je ne suis pas très pressé, il pleut… et où que l’on regarde il pleut et c’est couvert…

Et c’est parti pour deux heures et demi de pluie, une vrai comme en bretagne (la galice ça doit vouloir dire bretagne en espagnol :D ). Le tout sur des routes paumées entre les criques et renfoncement de la région… Ca tourne au calvaire, mon genou, la météo, je me pose des questions sur la suite des vacances… Puis le soleil se lève yeeha et sèche les fringues j’en profite pour faire des photos d’un cap.

 

 

Puis la pluie revient une petite heure histoire que la journée soit complète et mon Gps se coupe à nouveau… un reset et ça repart.

Mon escapade, suivant au plus prêt la cote, oscille entre pluie et soleil le tout avec un GPS qui merde régulièrement… j’ose même pu lui faire recalculer un itinéraire, mes vacances lui appartiennent…

Je traverse La corrogne quand à un feu, un mec scotch sur la moto. Surement un mec qui n’a jamais vu de freewind de sa vie, il vient me parler en espagnol, je lui fais comprendre que je bit rien, et il enchaine en anglais… « Ca lui fait plaisir de voir un freewind, que ça fait trop longtemps qu’il n’en a pas vu, qu’il avait adoré cette mob »… Excellent faire autant de Km pour trouver un adorateur de freewind. Et je repars sous une alternance pluie/soleil

 

  

 

Puis on arrive au bout du bout, cap finistère ou fisterra en espagnol… Fisterra pour le bout du bout… ils sont sérieux.

 

La journée continue entre pluie et soleil… et surtout la cote se fait urbanisée, j’enchaine les villes, ça devient d’un chiant juste avant de trouver ou dormir, je bifurque sur un panneau playa...

 

 

A 21h je trouve un camping, je monte le camp, ça va, la tente est relativement sèche à l’intérieur. Un plat lyophilisé, une douche chaude ce coup ci et une bonne nuit mettra terme à cette journée de 500km sous la pluie, quelques endroits sympa mais grosso modo, ce n’est pas assez sauvage pour que cela me plaise entièrement…

Pour la suite ça se passe là

Pour les roadbook ça se passe là, par contre google ne gère pas assez de point pour le faire en un seul

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