Quasi un an sans repartir… Bien trop long, on se dit
toujours qu’on a le temps, et les mois filent. Quelques chutes ralentissent les
envies de sortir la moto, la réfection de la moto joue aussi (carénage modifié,
changement de distribution, changement du combo amortisseur/ressort de fourche)
Bref il y’a bien trop longtemps que je ne suis pas sorti de ma zone de confort
niveau balade.
Et là le lundi ça me pète dans le crâne, ce week end je
roule, et je roule loin… je prends la carte d’Espagne, cherche une zone avec de
la virole, il y’a un parc naturelle de coté de Cuenca… ça me parle rien que sur
la carte, c’est loin, ça tourne, ça va être beau… je me fais un petit roadbook
vite fait dans la semaine… 1250km de moto réparti sur 24h : pour deux
jours on est bien.
Je m’attaque à la préparation et au chargement de la moto…
incapable de remettre la main sur mon filet araignée on fait avec les moyens du
bord…J’ai une réputation à tenir et avec ce genre de montage ça marche très
bien.
Samedi matin la moto est chargée, le roadbook est chargé
dans le GPS, ça annonce du lourd
Départ de Bayonne sous la flotte en jean, blouson mesh, avec
un kway… C’est l’été et je sais qu’en Espagne il va faire chaud, mais pour l’instant
je subis. En 25 bornes je suis mort pourri, bon faut dire que sans garde boue,
qui est encore à la peinture, ça disperse pas mal devant… et d’un coup la moto
ratatouille. Je sais que je suis un poissard mais là c’est un peu trop rapide à
mon gout.
Je fais une pause a 30km de la maison, le béquille, et là,
3l de flotte qui tombe de la moto… tout le moteur est innondé, je regarde les
puits de bougies, remplis d’eau, du coup je sais pourquoi ça ratatouille… et
pourquoi un garde boue est indispensable.
Un café, je repars il bruine encore
mais la moto roule, je passe col de ronceveaux et arrive enfin en Espagne, le
soleil est là… je me sens comme un pilote de moto GP parti avec des slicks
misant sur le beau temps et pouvant enfin jubiler de son choix.
La route n’est pas passionnante, je me permets quelques incartades
sur les pistes mais avec des pneus sport/GT ce n’est pas le top…
Et enfin un premier col, revêtement pas trop mal, un joli
coin bien sauvage, pas croisé de voitures pendant une bonne quarantaine de
kilomètres, ça me va bien.
Arrivé en haut un joli panorama, la descente sera en mauvais
état mais c’est pas bien grave, le plaisir et là.
Et forcément c’est le retour des lignes droites d’Aragon.
Puis le lac de Nuévalos pointe le bout de son nez.
Je continu ma route, perdu au milieu de nul part et là se dresse sans crier gare, les remparts du château de
molina de Aragon se dresse devant moi, datant du XIIIe siècle, elles en imposent.
Cette journée tiens ses promesses et surtout quand je mets
enfin les pieds dans le parc naturel de la serrania de Cuenca. Là ça démonte,
entre canyon, routes paumées et lac encastré c’est l’orgie.
Il est 19h30, après 12h de routes j’arrive enfin à Cuenca,
je me trouve un hôtel en centre ville, prends une douche et pars découvrir la
ville qui est planté au milieu d’un Canyon.
21h, il est temps de trouver où manger, chose faite un bar à tapas, Bière plus assiette de Tapas et le tout pour un 1.5€ on tient le bon plan du Weekend.
A minuit je rejoins l’hôtel après une bonne dose de bière ingurgitée, forcément à ce prix… mais Cuenca n’a pas décidé de dormir… La ville fera la fête jusque 6h du mat…
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