dimanche 10 juillet 2016

2016 - 07 - 02 - Cuenca



Quasi un an sans repartir… Bien trop long, on se dit toujours qu’on a le temps, et les mois filent. Quelques chutes ralentissent les envies de sortir la moto, la réfection de la moto joue aussi (carénage modifié, changement de distribution, changement du combo amortisseur/ressort de fourche) Bref il y’a bien trop longtemps que je ne suis pas sorti de ma zone de confort niveau balade.



Et là le lundi ça me pète dans le crâne, ce week end je roule, et je roule loin… je prends la carte d’Espagne, cherche une zone avec de la virole, il y’a un parc naturelle de coté de Cuenca… ça me parle rien que sur la carte, c’est loin, ça tourne, ça va être beau… je me fais un petit roadbook vite fait dans la semaine… 1250km de moto réparti sur 24h : pour deux jours on est bien.

Je m’attaque à la préparation et au chargement de la moto… incapable de remettre la main sur mon filet araignée on fait avec les moyens du bord…J’ai une réputation à tenir et avec ce genre de montage ça marche très bien. 


Samedi matin la moto est chargée, le roadbook est chargé dans le GPS, ça annonce du lourd



Départ de Bayonne sous la flotte en jean, blouson mesh, avec un kway… C’est l’été et je sais qu’en Espagne il va faire chaud, mais pour l’instant je subis. En 25 bornes je suis mort pourri, bon faut dire que sans garde boue, qui est encore à la peinture, ça disperse pas mal devant… et d’un coup la moto ratatouille. Je sais que je suis un poissard mais là c’est un peu trop rapide à mon gout.

Je fais une pause a 30km de la maison, le béquille, et là, 3l de flotte qui tombe de la moto… tout le moteur est innondé, je regarde les puits de bougies, remplis d’eau, du coup je sais pourquoi ça ratatouille… et pourquoi un garde boue est indispensable. 

Un café, je repars il bruine encore mais la moto roule, je passe col de ronceveaux et arrive enfin en Espagne, le soleil est là… je me sens comme un pilote de moto GP parti avec des slicks misant sur le beau temps et pouvant enfin jubiler de son choix.

La route n’est pas passionnante, je me permets quelques incartades sur les pistes mais avec des pneus sport/GT ce n’est pas le top…



Et enfin un premier col, revêtement pas trop mal, un joli coin bien sauvage, pas croisé de voitures pendant une bonne quarantaine de kilomètres, ça me va bien.






Arrivé en haut un joli panorama, la descente sera en mauvais état mais c’est pas bien grave, le plaisir et là.





Et forcément c’est le retour des lignes droites d’Aragon.




Puis le lac de Nuévalos pointe le bout de son nez.





Je continu ma route, perdu au milieu de nul part et là se dresse sans crier gare, les remparts du château de molina de Aragon se dresse devant moi, datant du XIIIe siècle, elles en imposent.





Cette journée tiens ses promesses et surtout quand je mets enfin les pieds dans le parc naturel de la serrania de Cuenca. Là ça démonte, entre canyon, routes paumées et lac encastré c’est l’orgie.






Il est 19h30, après 12h de routes j’arrive enfin à Cuenca, je me trouve un hôtel en centre ville, prends une douche et pars découvrir la ville qui est planté au milieu d’un Canyon.








21h, il est temps de trouver où manger, chose faite un bar à tapas, Bière plus assiette de Tapas et le tout pour un 1.5€ on tient le bon plan du Weekend. 

A minuit je rejoins l’hôtel après une bonne dose de bière ingurgitée, forcément à ce prix… mais Cuenca n’a pas décidé de dormir… La ville fera la fête jusque 6h du mat…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire